Olivier

Où est passée la cruche ?

[Olivier]
Le printemps est la saison que je préfère. Je sais pas pourquoi, mais depuis petit, j’ai toujours préféré Pâques à Noël, les fruits du printemps à ceux de l’automne, les petites pousses vertes qui font leur apparition à l’explosion de couleurs des feuilles qui tombent … Mais ces dernières années, je suis souvent frustré de ne pas pouvoir en profiter à cause de la surcharge d’activité qui précède l’été. Avec la transition qui se profilait, j’étais donc bien décidé, et je m’étais donné les moyens, d’en profiter à fond cette année.

  • J’aurais aimé vous parler de bons moments passés à marquer le coup de ces années aux Flambeaux, plutôt que de passer mes 3 dernières semaines seul face à un écran en télé-travail. Sans compter le contre-coup : passer de facilement 15 réunions et rdv hebdomadaires (avec ce que cela amène comme dynamique, comme relations …) à une seule échéance, voire aucune.
  • Je me suis fortement impliqué à l’avance, souvent pendant plusieurs mois, dans plusieurs pistes professionnelles grâce notamment aux moyens accordés par le Mouvement ; qui n’ont finalement pas abouties pour le moment.
  • Je préférerai vous parler des projets élaborés pour vivre ce temps de transition de façon utile (mission court terme à l’étranger), constructive (finir ma cabane dans l’arbre) et reposantes (vacances en famille). Au lieu de ça, nous vivons un temps de confinement qui exacerbe facilement les tensions existantes, en préparant des cartons et en triant des archives 🙁

Frustrations, déceptions, inconnues … Vous l’avez compris, je suis (ou plutôt : nous sommes) dans le creux de la vague et écrire cet article n’est pas ce qu’il y a de plus évident pour moi. Plutôt que philosopher sur le verre à moitié plein ou à moitié vide, ceux qui me connaissent savent bien que je préfère chercher la cruche !

Comme déjà évoqué dans l’article précédent, ce temps de confinement permet de vivre un temps d’arrêt que nous ne nous autorisons pas assez souvent. Temps de réflexion sur le passé : qu’est ce que je garde (dans les cartons ou dans la tête!), qu’est ce que j’abandonne (à la poubelle ou à Dieu). Temps au présent : avec soi, avec Dieu, en famille voire avec d’autres même à distance, en considérant avec un autre regard les choix et les priorités. Bref, des temps qui ouvrent naturellement sur l’avenir.

Même si je regarde en face la partie vide du verre et que je l’accepte, je ne me résigne pas en m’appuyant sur la promesses de Dieu. En attendant, je veux faire chaque jour l’effort de compter les bienfaits de Dieu et être reconnaissant :

  • Pour l’apéro virtuel à 15 (membres du Conseil d’Administration et de l’Équipe Nationale) lors de mon dernier jour de travail aux Flambeaux qui a été une belle surprise !
  • Pour la bonne santé de toute la famille et la météo printanière clémente qui nous facilite beaucoup le confinement.
  • Pour le beau temps de Pâques que nous avons passé en famille et à distance avec notre Église.
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  • Pour vous tous qui nous soutenez d’une façon ou d’une autre, en particulier la famille qui s’est fortement impliquée pour nous préparer un lieu de vie transitoire (ne vous inquiétez pas, on finira par arriver !), mais aussi vous tous qui pensez à nous et priez pour nous : MERCI !

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