En famille

Confinés aux confins de la France

[Miryam] Comme vous tous, notre quotidien est rythmé par les impératifs du confinement : l’attestation de sortie, la restriction du kilomètre, les difficultés pour trouver de nouvelles bottes pour les enfants, la gestion des frustrations quand on aimerait faire certaines choses – comme profiter d’un beau WE pour aller à la mer… La photo d’entête a été prise quelques jours avant le confinement : nos deux gars étaient alors littéralement confinés sur les derniers cm² de terre française avant l’océan.

Confortablement confinés

Malgré tout, pour nous, ce confinement-ci est très différent du premier.
Nous avons troqué la ville pour la campagne, un appartement pour une maison, un balcon pour un jardin !
Nous avons aussi le privilège d’être dans une impasse où il nous est possible de sortir faire du vélo, une façon d’élargir notre terrain de jeu. De quoi avoir l’impression d’avoir plus de liberté ! D’ailleurs en parlant de vélo… A chaque confinement (cf il y a six mois), un de nos enfants apprend à faire du vélo : la preuve en vidéo !

Comme les petits producteurs et les fermes des alentours ont eu le droit de rester ouverts, nous avons continué à explorer différentes pistes gourmandes. Rien ne vaut une poêlée de pleurotes fraîches ou des noix de Saint Jacques pêchées du jour !
Poissons, champignons, légumes, volailles ou charcuterie: nous pouvons remplir notre frigo simplement en faisant le tour des fermes et le tout à moins de 6km de chez nous.

D’ailleurs la météo nous invite le faire à vélo. Ici, en Vendée, il faut beau au moins une fois par jour. Aujourd’hui, le soleil est rayonnant et nous profitons des 18°C pour jouer au ballon. Olivier, lui, ne perd pas une miette de beau temps pour faire griller la viande ou rôtir des aubergines sur le barbecue (avec du bois de palettes …) !

Confectionneur confiné

Même si notre aîné n’a pas encore soufflé ses 6 bougies, le voilà affublé d’un masque pendant les heures de classe – CP oblige.
Une fois de plus, Olivier a sorti la machine à coudre et en deux temps trois mouvements, voilà une dizaine de masques prêts à porter !

Même si nos déplacements sont restreints, nous sommes reconnaissants de ce que l’école continue : les enfants y nouent des amitiés et sont fiers de leurs apprentissages quotidiens.
De mon côté aussi, avoir un travail qui me demande de me déplacer et d’aller à la rencontre des gens m’aide à vivre cette période plus sereinement.

Confinement confraternel

J’ai profité des quelques jours précédant le confinement pour prendre contact avec les sages-femmes libérales proches de chez nous. Nous avons pu nous rencontrer et elles m’ont fait visiter leurs cabinets. Même si rien n’est encore concrétisé, j’ai commencé les démarches pour m’inscrire à l’ordre des sages-femmes (par visioconférence, évidemment !) et prendre contact avec quelques hôpitaux vendéens. L’idée de reprendre la « sage-femmerie » fait (doucement) son chemin dans ma tête : ce temps de confinement est un bon moment pour me rappeler pourquoi j’ai choisi ce métier (voici l’article qui en parle). La suite au prochain épisode !

Confinement confessionnel

Le vrai bémol de ce confinement, c’est bien-sûr de ne pas pouvoir voir nos amis et notamment ceux que nous avions commencés à connaître via notre nouvelle Eglise. Heureusement, chaque dimanche, nous pouvons vivre un temps de culte via Zoom ! impensable, il y a tout juste un an !

Confinés et confiants

Comme pour vous tous, cette période est particulière.
Si elle nous rappelle que nous sommes limités – au sens propre comme au figuré – elle nous donne aussi la possibilité de regarder la vie autrement et d’apprendre à vivre avec ce que le présent nous apporte : de la fatigue certes, mais aussi beaucoup de joie !

5 Comments

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