Rien ne se perd….

Nous sommes au milieu de notre salon ou de notre garage et le constat s’impose : nous faisons partis de ceux qui gardent « parce qu’un jour ça pourrait servir » ou « parce que c’est rare, ou beau ou insolite ou que ça ne prend pas beaucoup de place, ou parce que ça coûte cher… »

Les raisons sont multiples et par conséquence, nos affaires aussi.
Parmi les trouvailles les plus improbables : 10kg de sable de mer, un véritable tuyau de sapeur pompier, du papier format A0 disponible en différentes épaisseurs et couleurs, un set médical d’accouchement, des marionnettes à fils, 1 mètre cube de vieilles laines, 300 pochettes cartonnées et les 50 torchons reçus à notre mariage (encore intacts !).

Bref, nous avons de quoi venir en aide à une femme en travail et amuser tout un camp Flambeaux pendant 15 jours !

… tout se transforme

Tout en réfléchissant à pourquoi nous en sommes arrivés là et comment ne plus se retrouver à trier tant de choses dans les années à venir, nous sommes heureux de profiter de ce que nous avons pour rendre le temps de confinement plus vivant !

Notre idéal de déménagement « zéro déchet » a dû être revu à la baisse avec le confinement et la fermeture de la plupart des boutiques solidaires. Mais nous avions anticipé un peu : les maîtresses des enfants ont profité de quantité de laine, de sable coloré ou encore d’une centaine de bouchons en plastique.

Actuellement, nos trésors inertes se transforment en atelier et en bricolage pour les enfants : des moments partagés en famille qui nous laisseront de beaux souvenirs !

Atelier papier mâché avec un an de journaux gardés précieusement :

Un atelier de fabrication de tapis avec de vieux t-shirts (« la pile de t-shirts est plus grande que moi », clame notre ainé !) :

Un temps d’école printanier pour en apprendre plus sur les oiseaux, leurs nids et leurs œufs :

Un moment de rêverie avec en fond sonore le va et vient de la mer sur la plage :

Le sable de mer nous a permis de faire un bac à sable sur la terrasse pour les beaux jours du confinement. Ne trouvant plus d’élastique dans le commerce, nous avons démonté de vieilles pochettes cartonnées et nos masques sont en passe d’être cousus ! Le kilogramme d’huile de noix de coco, datant de l’époque où je faisais tous nos produits hygiène maison, est venu apporté une touche d’exotisme à nos gâteaux végans, nos multiples torchons ont été cousus pour devenir des sacs à doudous ou à jouets et nos graines de haricot ont été plantées.

… à nous de ne garder que le meilleur

En triant nous avons évidemment retrouvé des souvenirs moins plaisants : ces bulletins de notes du collège, cette photo avec une coupe de cheveux étrange et surtout, surtout, près d’un demi mètre cube d’archives à trier, scanner, détruire, jeter… Le confinement a certains bons côtés : l’impossibilité de faire d’autres choses, nous a obligé à nous mettre à la tâche – une tâche que nous avions déjà repoussé lors du dernier déménagement…

Alors, après avoir fait le tri, nous voulons garder le meilleur et nous souvenir de ces moments de joie en famille et qui donneront à ce déménagement un éclat particulier que nous consigneront soigneusement dans notre album 2020.