En famille

Rétrospective : Les Flambeaux, une aventure en famille

C’est aujourd’hui qu’Olivier termine son mandat aux Flambeaux ! [Coronavirus oblige, la fête marquant le départ d’Olivier du Mouvement des Flambeaux a dû être annulée. Mais nous avions envie de vous faire profiter de notre rétrospective familiale des 11 dernières années !]

Les Flambeaux et Olivier c’est donc une vieille histoire : presque 32 ans pour ceux qui veulent remonter au temps où Albert était chef du Groupe de Barr.

Les Flambeaux, c’est aussi une aventure que nous avons vécue en famille. Que serions-nous devenus sans les Flambeaux ? Non pas que nous ne pouvons pas vivre sans les Flambeaux, mais simplement que notre vie de famille a été façonnée par ce travail un peu atypique qu’Olivier a eu le privilège d’avoir.

Régulièrement, notre aîné regarde pensivement par la fenêtre et demande : « C’est quand que j’irai aux Flambeaux ? ». Et après la réponse suivent d’autres questions : « Et s’il n’y a pas de Flambeaux là où on va ? Et c’est dans longtemps 7 ans ? »

« Dis maman, quand est-ce que j’aurai un vrai foulard ? »

Des Flambeaux chez nous en tout temps et pour toute occasion !

Nous avons vécu les années Flambeaux au fil des commissions et des amis qui venaient s’inviter à notre table. Peut-être que certains se souviennent de la tourte au Munster : une tuerie, comme disait Ours. Je donne volontiers la recette à qui n’a pas peur des plats très (très) caloriques !

Quand les enfants sont arrivés, nous avons pris conscience que notre jargon Flambeaux était un peu déroutant. Parfois, ils expliquent à leurs grands-parents qu’un sapajou et un grizzli sont venus manger à la maison ! Quoi qu’il en soit, les Flambeaux nous ont permis d’explorer tout le règne animal : les pangolins et les tatous n’ont plus de mystère pour les Loupilous !

Un ours et un petit gars de 18 mois

Régulièrement, nous avons fait des repas entre collègues, où conjoints et enfants étaient invités. C’est une belle manière de tisser des liens entre grands et petits. La soirée se terminait souvent autour d’un « Colon de Cattan », dont je n’ai jamais vraiment compris les règles du jeu.

Et comme nous aimons partager nos découvertes, nous avons essayé d’initier nos amis Flambeaux au cargobike : certains parmi vous ont eu le privilège de l’essayer côté caisse et côté cycliste ! Je ne sais pas lequel est le plus agréable : être transbahuté et chahuté dans les circulation urbaine ou devoir mettre en mouvement un tel cheval d’acier ?

Les Flambeaux, côté Loupilous

Après avoir commencé leur vie dans un hamac, les Loupilous ont reçu un foulard, pour « faire comme papa ». Plus récemment, ils ont eu une cape avec la flamme et quelques badges. Souvent, le mercredi, ils demandent à faire leurs activités avec. Et les voilà partis à l’aventure, en pleine forêt ou en pleine ville arborant foulard et cape avec fierté.

C’est donc, foulard au cou, qu’ils ont fait leur première vraie aventure Flambeaux : le camp chef 2018 (une aventure entre un papa et son aîné) et le Rallye National en famille.

Été 2018 : Camp Chef
Été 2019 : Rallye National Flambeaux

Les Flambeaux, un état d’esprit quotidien !

Dans notre salon, se trouve un arbre à foulards. C’est une grande branche d’arbre avec de multiples rameaux qui accueillent les foulards de toute la famille. Une fois l’aventure terminée, chacun y suspend son foulard. C’est là aussi, qu’Olivier accroche le sien chaque fois qu’il revient d’une réunion ou d’un déplacement.

A l’école, grâce à leurs cahiers de vie, nos enfants expliquent à leurs copains de classe à quoi ressemble leur vie. Le quotidien de Jules, Albin ou Anne, leurs copains, est fait de sorties à Tubi Tuba, de restaurants, de journées avec Papi et Mamie.
Dans les cahiers des Loupilous, la maîtresse peut y voir des feux, du pain indien, la cabane dans un arbre à 5 mètres du sol, des collections de pommes de pin et des descentes sur une bâche savonneuse le long des pentes du Sattel. Pour le moment, nous n’avons pas encore été convoqués dans le bureau de la directrice.  

Quand on a la chance d’avoir un papa qui travaille au Flambeaux, les anniversaires ça vaut le détour ! En un tour de main, l’activité prévue se transforme en grand jeu où justement, Jules, Anne et Albin peuvent enfin exprimer leur âme de petits Flambeaux si profondément enfouie. D’ailleurs, lors du dernier anniversaire, nous avions prévu autre chose qu’un grand jeu et Victor a passé l’après-midi sur une chaise à bouder : « La dernière fois, c’était trop mieux, c’était un grand jeu ! ».

Mirolo made in Flambeaux, comment ça se vit ?

Plus sérieusement, les Flambeaux, c’est aussi une aventure à deux. C’est vrai qu’Olivier a baigné dedans dès son plus jeune âge : lire une carte ou aller à un mariage rien qu’en se repérant à la boussole est inné pour lui. De mon côté, c’est moins ça. Après 10 ans de mariage, nous avons acheté un GPS et nous nous portons mieux !
Pour autant, grâce aux Flambeaux, nous avons collaboré sur plusieurs projets : Étincelle, la Commission Communication, la Commission 50 ans… Et aussi d’autres aventures plus palpitantes, comme livrer une cargaison de carnets Petits Flambeaux en Suisse par une nuit noire…

Commission 50 ans et Commission Communication

Les Flambeaux nous aussi permis de nous questionner sur l’éducation et le comment transmettre. Nous n’avons pas osé mettre dans le cahier de vie de l’école les photos qui montrent Caleb en train de tailler une branche au couteau, ni celle de Noam qui traverse un pont de singe de 12 mètre au-dessus d’une rivière… Mais nous découvrons combien leur faire confiance tout en les accompagnant est payant ! Leurs apprentissages dans la nature et leur fierté devant leurs progrès est pour nous une vraie source de joie.

Tous ces moments dans la nature, les constructions de cabanes et de pontons, les aventures dans l’eau sont aussi des temps qui nous permettent d’évoquer Dieu. « Tu as vu la lune et les étoiles ? Et tu sais qui les a fabriquées ? » « C’est Dieu ». Et nous restons là, devant le ciel étoilé en admiration devant notre grand Dieu.

Pour le moment, nous ne savons pas de quoi sera fait la suite et si nos enfants auront la chance de faire partie d’une troupe Flambeaux… Mais une chose est sûre, ce passage aux Flambeaux nous a transformés.
Alors Merci ! 

5 Comments

  • HAESEVOETS

    Trop chouette cette rétrospective Flambeaux !
    J’espère que vos enfants auront la joie de se joindre à une troupe fbx !
    Sinon, vous savez ce qu’il vous reste à faire ?
    EN commencer une (de troupe) là où vous aurez atterri !

    • Olivier

      Merci Isa pour le retour. Je suis d’accord avec toi : lorsqu’on nous a posé la question si nous envisagions de continuer à nous engager aux Flambeaux à l’avenir, j’ai répondu que je souhaiterai repartir d’un engagement local 😉 Bises. 0

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